vendredi 26 octobre 2012

Bruegel, une peinture, un apologue grâce au mythe

Description de cette image, également commentée ci-après
 PIETER BRUEGHEL dit l'ANCIEN

Pieter Brueghel est un peintre né à Brabançon (à cheval entre les pays-bas et la belgique actuels) vers 1525 et décédé en septembre 1569 à Bruxelles.
Il est réputé pour être l'une des quatres grandes figures de la peinture flammande

PEINTURE FLAMMANDE :

 Une petite culture de cette peinture d'origine Flamandes qui sont pour eux l'art de représenter le naturalisme un mouvement littéraires qui vise à dénoncer les injustices de la société dans le but de faire réagir. Ils inventent le tableaux de gnere.  En 1552, il fait un voyage en Italie, poussant jusqu'à Rome où il travaillera avec de grands artistes peintres et peindra notamment La Chute d'Icare (1558), tableau que nous allons mettre en relation avec Candide.




La chute d'Icare
Le meilleur des apologues est le mythe, Bruegel fera ainsi une réécriture du mythe d'Icare au 16ème siècle (Humanisme) pour nous livrer une morale, SA morale.

Pour commencer, le titre évoque Icare et sa chute, nous nous attendons donc à voir comme thème du tableau, un homme croisé pigeon en train de chuter, et c'est LA que ce tableau commence par intriguer, car Icare se trouve en arrière plan, utilisant un espace dérisoire sur la toile, on ne le voit même pas entièrement.


Nous voyons au premier plan un homme labourant son champ, et derrière lui un berger avec ses moutons. Au second plan on aperçoit un bateau marchand et un pêcheur.

TOUS SEMBLENT IGNORER ICARE ; les lignes directrices sont tournées vers la ville, centre des activitées humaines (cf: sillons, cotes, bateau)

Le tableau n'évoque aucunement Icare, il met en avant le travail humain, de l'homme travaillant la terre, les bêtes et sur la mer, profitant de toutes les ressources terrestres, car l'homme est terrien.
En cherchant un peu, on distingue une partie du personnage d'Icare se noyant, un comble pour celui qui cherchait à quitter la terre et de voler, de se sentir supèrieur que d'ètre représenté uniquement par le bas de son corps, ses pieds qu'il ne voulait plus utiliser.

Au fond du tableau, le soleil prend une place très importante, il semble indiquer une aube nouvelle, agréable sous le joug du travail humain et de l'exploitation des ressources de la terre, et non due à une fuite de cette même terre à l'aide d'ailes.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire